dimanche 30 juin 2013

Générique à Madagascar ?

Certains disent "La santé n'a pas de prix".
D'autres diront plutôt "La santé a un prix".
Enfin, plusieurs d'entre nous pensent "La santé à tout pris" pour ainsi dire "Mamy ny aina" ou "Précieuse est la vie"...

"Les intrants des systèmes de santé comprennent des ressources à la fois physiques et financières. Les concepts et les mesures liés à ces intrants jouent deux rôles distincts dans le Rapport sur la santé dans le monde 2000. Tout d’abord, ils sont importants pour l’estimation de l’efficience des systèmes de santé. Le Rapport sur la santé dans le monde 2000 utilise explicitement les dépenses de santé totales comme intrant global dans ses estimations de l’efficience, mais les dépenses ont été implicitement utilisées pour faire état de l’utilisation des ressources physiques destinées à améliorer la santé. En deuxième lieu, on a débattu des intrants des systèmes de santé selon les fonctions des systèmes de santé. Dans le cas des intrants physiques, le canevas conceptuel a abordé leur disponibilité (production de ressources) et leur utilisation (dans la prestation de services)." (source)

Force est de constater qu'à Madagascar, il y a bien une santé pour les nantis et une santé pour les laisser-pour-compte. Ces derniers ont souvent recours à la médecine traditionnelle pour soulager leur souffrance. Il arrive aussi que ces mêmes malgaches aux revenus très faibles ont recours à l'automédication et se fournissent auprès des petites étales au bord de la route. Ces fournisseurs sans éthiques sont de véritables mines de médicaments pirates, bien souvent sans principe actif.

Lors du FORUM DES MÉTIERS DU PHARMACIEN du 19 et 20 NOVEMBRE 2010 au Motel Anosy d'Antananarivo, le Dr LAFY Roger a fait une présentation sur le "Plan d'action du Ministère de la Santé publique malgache pour le secteur pharmaceutique public et privé" lors du dernier jour du forum à 9h10.

En mai 2011, le Dr LAFY Roger a mis en garde sur l'usage non encadré des soins par massage (traditionnelle) qui représente, de ce fait, un risque potentiel aux patients. Néanmoins, 387 masseurs sont déjà regroupés au sein de l'association nationale des masseurs, bien qu'il n'existe pas encore de cursus, ni de formation dans leur corps de métier. (source)

Enfin courant juin et juillet 2011, le Dr LAFY ROGERDirecteur de la gestion des intrants de santé, du laboratoire et de la médecine traditionnelle - DGILMT de Madagascar - est allé à à Ouagadougou au Burkina Faso pour voir un exemple concret de réussite en terme de système d'approvisionnement en produits pharmaceutiques.
Cette expérience est déjà vécue par les burkinabe grâce à la CAMEG qui est une centrale d'achat qui arrive à maîtriser son système d'approvisionnement.

site de la Cameg 
Où en est l'accès aux génériques pour la population malgache actuellement ?