291. RAHARIJAONA
292. RAZAFINDRABE
293. RAMAHAZOMANANA
294. Jules RAMAMONJY
295. ANDRIANASOLO
296. RAVELONJATO
297. Sylvain ANDRIAMBAO
298. Louis RAKOTO
(voir photo 291 à 298)
Mise à jour ce 12.06.2016 :
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Mise à jour ce 12.06.2016 :
Il y a 100 ans : Un complot malgache ?
"Au mois de janvier dernier furent jugés à Madagascar un certain nombre d’indigènes coupables, d’après l’accusation, d’avoir voulu comploter contre la sécurité de l’île. Au cours du procès, trois Malgaches résidant à Paris furent dénoncés comme faisant partie de la Vivato Saberana (société pour le relèvement de l’île). L’un, Solofo RABEFIERANA, médecin indigène, terminant ses études à la faculté, fut arrêté le 10 février dernier. Les deux autres, également étudiants en médecine, RAJOAFERA et Guy PARSON, furent laissés en liberté.
Hier, en présence de Mes Bonzon et Marchal, M. Cail, juge d’instruction, a procédé à l’interrogatoire de Rabefierana, qui serait venu à Paris pour entrer en relation avec les agents des puissances ennemies de la France : Allemagne, Autriche, Bulgarie, Turquie et… le Japon.
Le médecin indigène a vigoureusement protesté de son innocence ; il a déclaré ignorer la Vivato Saberana, ajoutant avoir refusé d’entrer dans une société de ce genre comme la proposition lui en fut faite un jour.
Une particularité, et non des moins drôles de l’affaire, est que les inculpés sont poursuivis en vertu de l’article premier du code malgache établi en 1880, c’est-à-dire quinze ans avant la prise de Madagascar par les Français, article prévoyant la peine de mort, pour toute une série d’infractions contre l’État, et cela par un magistrat français".
L’Humanité
Le complot malgache avorté
"On se souvient que, dans le courant de janvier, quelques Malgaches, qui avaient comploté de rendre son indépendance à l’île de Madagascar, furent condamnés par la justice indigène en vertu de l’article 1er du Code malgache, qui punit les attentats contre l’ordre public.
L’instruction fit découvrir l’existence d’une société secrète, dite Vivato Saberana (le Relèvement de l’île), dont certains émissaires habitaient Paris. Sur commission rogatoire du président du tribunal indigène du deuxième degré, M. Caill, juge d’instruction, a fait arrêter le docteur Solofo Rabiéférana et l’a soumis, hier, à un interrogatoire. Le docteur nie s’être affilié à aucune société secrète.
Le juge d’instruction entendra prochainement deux autres Malgaches, le docteur Rajoaféra, de l’École de médecine de Tananarive, et le docteur Guy Parson, docteur auxiliaire des troupes coloniales".
Journal des Débats politiques et littéraires
(source : ACTUALITÉ CULTURELLE MALGACHE)