Le 859° médecin est mon père. C'est grâce à l'Annales des Médecins qu'il m'a remis que ce blog à pu être réalisé.
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Le Dr Joseph Charles RAMARLAH :
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Diplôme de Befelatanana24.02.1926 : naissance à Antananarivo (fils du Dr Antoine Marie RAMARLAH) |
- 12.11.1945 : admission au Cours préparatoire aux études médicales
- 03.11.1946 : admission au concours d'entrée à l’Ecole de médecine
- 11.22.1947 : doit passer une seconde fois l'épreuve pratique de séméiologie
- 1947-1948 : redouble sa première année de médecine
- 01.1949 : admis à passer en deuxième année
- 01.1950 : admis à passer en troisième année
- 01.1952 : admis à passer en quatrième année
- 05.1953 : a effectué une formation militaire à Antsirabe avant de rejoindre son affectation à l'Hôpital Militaire Girard et Robic
- 02.05.1955 : Médecin Adjoint de l'École Régionale de Mantasoa (Médecin 1° échelon)
- 07.1955 : Médecin de 4° classe à Mantasoa
- 20.08.1955 : Médecin Adjoint de l'Hôpital de Dzaoudzi - Mayotte (Protection de l'hygiène)
- 31.03.1956 : 1° échelon cadre supérieur (rappel)
- 06.12.1958 : affectation au Cours complémentaire d’administration de Mantasoa (Médecin de 3° échelon de l’AM)
- 1962 : Médecin du Groupe Mobile d'Hygiène de Majunga
- 1965 : Médecin de l'Institut d'Hygiène Social de Tananarive (voir l'article)
- 1968 : Médecin Libre à Mangarivotra - Ampefy
- 13.10.1999 : décédé à Mangarivotra
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(Exmed)
La médecine est peut-être un sacerdoce. Pour se forger une idée voici une émission intéressante...
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Lors de notre passage, Edmond - Ima - Gilbert et moi, chez Simone et Charles, il y avait un jeune homme avec un viellard qui attendaient notre retour d'une promenade dans la cour.
RépondreSupprimerIl était plus de midi, lorsque Charles avait appris qu'ils venaient de faire 30km pour venir le voir. Non seulement il a consulté le vieil homme sur le champs, mais en plus il a demandé à ta mère de leur donner à manger.
J'ai trouve ça for-mi-dable.
Les médecins de chez nous peuvent en prendre exemple avec leurs dépassements d'honoraire.
Ainsi, était le quotidien d'un médecin de campagne dévoué aux paysans malgaches.
SupprimerMerci pour ton témoignage.
De retour dans la région après une longue absence , j'entends toujours parler de mon père, "en bien" et en très bon médecin !Je le dis , fière d'être sa fille .
RépondreSupprimerSon nom n'est pas seulement gravé sur la pierre tombale mais surtout dans le coeur de ses patients et sur ce blog.
SupprimerAux cinq enfants qu'il a laissé d'être dignes de porter son nom et de gérer dans la sérénité les biens laissés en héritage, afin de montrer le bon exemple dans cette belle région de l'Itasy !
Pensée éternelle à Papa be . K
RépondreSupprimerMerci Domi
Il y a 55 ans, celui que tu appelles "Papa be" a aidé ma mère à me mettre au monde dans la maison familiale de Mantasoa.
RépondreSupprimerPlusieurs années après, ton "Papa be" a encore aidé, cette fois-ci, ta maman à te mettre au monde dans notre village de Mangarivotra... Tu es le troisième petit-enfant de ce médecin de campagne !
J'ai séjourné en Avril 2014 dans sa maison, dormi dans le lit qui m'a vu naitre et ouvert tous les matins les yeux sur le lac Itasy. Fière d'être sa petite fille et ta nièce par la même. Merci pour tout ce travail titanesque, passionnant et nécessaire !!
RépondreSupprimerQue reste-t-il de son souvenir au village en 2017 ?
SupprimerQu'en pensent les paysans ?
Ton témoignage est précieux puisque tu es sur place en ce moment.
Bon séjour.
Veloma